Puis- je saisir le jaf en référé pour ses motifs ?

Sujet initié par lili77800, il y a 3 heures - 48 vues

Bonjour,

Je suis maman d'une petite fille de bientôt 6 ans. Le père ne l'a reconnue que 7 mois après sa naissance, puis il a saisi le JAF.
Un premier jugement a été rendu en février 2022. Le père, n'étant pas satisfait, a fait appel, ce qui a conduit à un nouveau jugement en septembre 2025.

Selon ce dernier jugement :
• En période scolaire : les fins de semaines paires, du vendredi après la sortie de l'école au dimanche à 18 h.
• Pendant les vacances scolaires : la première moitié des vacances les années paires et la seconde moitié les années impaires.

Cependant, la compagne du père m'a envoyé plusieurs messages reposant sur ses propres interprétations de cette décision. Le père et moi n'arrivons plus à nous mettre d'accord, ce qui crée des tensions et perturbe la coparentalité.
Pour l'intérêt de notre fille, il serait nécessaire de clarifier les dates et horaires exacts de la deuxième semaine de vacances, un point qui n'est pas précisé dans la décision de septembre 2025.
Je souhaiterais donc savoir si je peux saisir le JAF en référé afin d'obtenir cette précision dans l'urgence.

Concernant l'autorité parentale, elle est exercée conjointement depuis le jugement de février 2022.
Cependant, le père a été condamné pour violences, avec une interdiction de contact d'une durée de deux ans, de mai 2022 à mai 2024.
Durant toute cette période, il m'était juridiquement impossible de le consulter ou de solliciter son avis pour les décisions concernant notre fille.
J'ai donc dû agir seule pour répondre à ses besoins médicaux, psychologiques et scolaires.

Le jugement de 2022 précise que :
• l'accord des deux parents est nécessaire pour les frais exceptionnels,
• sauf pour les frais médicaux, pour lesquels l'accord de l'autre parent n'est pas requis.

Malgré cela, le père refuse toujours de payer sa part des frais de psychologue, de pédopsychiatre et de psychomotricité, alors qu'il a reçu les factures et les certificats médicaux justifiant ces suivis.
Ce sont pourtant des prescriptions médicales, et non des décisions personnelles.

J'ai également perdu mon emploi récemment, et je souhaiterais demander une revalorisation de la pension alimentaire, devenue indispensable.
Par ailleurs, le père n'a pas appliqué la revalorisation obligatoire prévue pour l'année 2023, basée sur l'indice INSEE.

Enfin, durant l'interdiction de contact, c'était sa compagne qui venait chercher et ramener notre fille.
Un carnet de liaison avait été mis en place ; elle y a noté que l'enfant présentait une griffe et une bosse.
J'ai fait une main courante. Par la suite, elle a déposé plainte contre moi, plainte qui a été classée sans suite.
Elle a également tenté d'imposer un changement du lieu de prise en charge.

Son implication permanente dans les échanges complique la communication entre les parents et perturbe la coparentalité, ce qui a un impact sur l'équilibre de l'enfant. À mon sens, cette situation présente un caractère d'urgence justifiant un référé.

Dans l'intérêt de ma fille, je souhaiterais demander au JAF :
• que la compagne du père n'intervienne plus dans les remises et retours de l'enfant ;
• que le père assure lui-même les trajets, ou désigne une personne de confiance acceptée par les deux parents.

Ma protection juridique m'a indiqué que je pouvais saisir le juge des référés pour l'ensemble de ces motifs.
Je souhaiterais donc savoir : puis-je saisir moi-même le JAF en référé, sans avocat, ou la présence d'un avocat est-elle obligatoire ?

Merci de vos réponses